Les zones humides sont caractérisées selon des critères de végétation (référentiel européen CORINE Biotope) et d’hydromorphie des sols (caractérisation pédologique).
La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 définit les zones humides comme :
« Des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire. La végétation, quand elle existe, est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
L’arrêté du 24 juin 2008, amendé par l’arrêté du 1 octobre 2009, précise les caractéristiques de la végétation, des habitats et des sols des zones humides. Il présente également une méthodologie détaillée pour le travail de terrain. Pour tous nos inventaires, nous respectons cette méthodologie, basée sur l’analyse de la flore et de la pédologie.

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La vision DMEAU :
Il est nécessaire de distinguer deux inventaires des zones humides :

  • L’inventaire mené à l’échelle communale, sur un territoire vaste, dans le cadre d’un document d’urbanisme, ou d’une démarche de bassin versant. A cette échelle, la concertation et l’exhaustivité de la phase terrain sont deux éléments clés.
  • L’inventaire mené sur des secteurs clés dans le développement d’une commune (zones AU présenties, parcelles visées par l’urbanisation…). Sur ces terrains, nous réalisons un inventaire encore plus précis, pour vous permettre de disposer d’un réel outil d’aide à l’aménagement.

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